30 oct. 2011

Le monorail : avatar rêvé du Dreamland urbain

[ Article inspiré par la chronique de Nicolas Nova dans la série Urban After All, saison 1, épisode 7 ]

Mille fois fantasmé et désiré, gage d'un urbanisme fluide et esthétique , un monorail high-tech au design épuré et à l'aérodynamisme orgasmique est le gadget ultime pour tous ceux qui rêvent le futur urbain.

Image extraite du projet de C.de Portzamparc pour le Grand Paris

Ok, c'est beau, ça fait rêver, mais... Le monorail a-t-il réellement sa place dans la(les) ville(s) de demain qui s'inventent en permanence? L'imaginaire mystique (et érotique) qui l'entoure n'a-t-il pas rendu indispensable ce dont nous nos villes n'avaient pas besoin (selon la formule consacrée) ? N'est-il pas qu'un avatar de plus de la transformation de nos cités en parcs d'attractions à grande échelle ? C'est parti pour un bref tour d'horizon -pas du tout exhaustif- du monorail dans les villes actuelles.



A Dortmund en Allemagne, une ligne assure la desserte d'un campus universitaire. Quel étudiant ne serait pas fièrement excité à l'idée d'emprunter un monorail suspendu pour se rendre à la BU ?



Autre type de secteur urbain concerné par l'implantation d'un monorail, l'aéroport. Ici une ligne de Skytrain relie les différentes aérogares et la gare de l'aéroport de Düsseldorf. Ainsi les voyageurs ne perdent plus leur temps si précieux entre deux longs courriers dans les navettes, les interminables galeries duty-free junkspaciennes ou les escalators.



La belle Séville a aussi possédé son joujou il fut un temps. C'était pendant l'exposition universelle de 1992. Aujourd'hui, quelques vestiges subsistent, stations fantômes laissés en friches -pour le bon plaisir de l'explorateur urbain- (tout comme bon nombre d'éléments de l'expo d'ailleurs... ne loupez pas cette partie de la ville si vous allez à Séville !) . Aujourd'hui le monorail de Séville a été remonté dans un centre commercial géant "le Plaza Imperial Shopping Center" de Saragosse.



A une autre échelle, celle d'une ville de taille moyenne, se situe le monorail suspendu de Wuppertal dans la Ruhr. Toujours en fonctionnement, il est le témoignage d'une époque industrielle prospère où il transportait efficacement les travailleurs d'une cité laborieuse. Il est toujours en fonctionnement aujourd'hui et a récemment servi de décor pour quelques scènes dansées du film Pina de Wim Wenders... preuve de sa patrimonialisation en cours ? ou de son retour, et de celui plus global du monorail, "dans le mouv'" ?



Monorail : attraction incontournable pour le prototype dreamlandesque que constitue la scandaleuse Las Vegas! Desservant les principaux pôles de Fun de la ville, celui-ci n'a rien à envier à son grand cousin, le monorail de Disneyland.




Que ce soit en Californie ou en Floride, le monorail est le moyen de déplacement par excellence, que ce soit à l'intérieur même des parcs ou pour desservir un gigantesque complexe. L'innovation technologique et le modernisme futuriste qu'il a pu représenter à l'époque de son lancement dans le premier grand parc à thème de l'histoire à Annaheim en 1959 ainsi que son intégration parfaite dans les environnements artificiels de ce non-lieu surgit de nulle part, ont sans doute largement contribué à en faire une icone de la ville de l'avenir. (mais tout cela, nous en reparlerons bien plus longuement dans un prochain article consacré à ce cher oncle Walt et ses talents insoupçonnés d'urbaniste mégalo...)




Même les villes imaginaires succombent à cette mode frénétique du monorail ! A Springfield, dans l'excellent épisode "Marge Vs the Monorail", un charlatan vient vendre aux simpsons déprimés qui s'ennuient dans leur ville un vieux monorail repeint datant d'une ancienne expo universelle. Croyant que cet objet magique va révolutionner leurs vies et leur ville, les citoyens acceptent en chantant les louanges du monorail. Seule Marge et Lisa vont oser s'opposer à la pathétique unanimité des habitants devant cet objet scintillant mais sans réelle utilité ni consistance. Bien sûr (sinon, ça ne serait pas drôle), ce plan se révèle foireux, et c'est ce cher Homer qui va en faire les frais... (mais pour connaître la suite, il faudra regarder l'épisode héhé).

Morale de l'histoire: le monorail n'est pas la panacée universelle chers urbanistes ! Un monorail trouve sa place dans un milieu spécialisé et homogène pourrait-on dire, que ce soit un campus universitaire, un aéroport, une expo universelle ou une ville industrielle... s'il peut être une vitrine pour la ville, il doit avant tout trouver sa place dans l'organisme urbain.

A l'heure où rappelons le, nos métropoles semblent se transformer en parcs d'attractions géants (même la Mecque semble succomber au phénomène), le monorail fait son grand retour et le transport en commun apparaît avec lui plus fun, plus trendy et plus BCBG que l'épreuve d'un métro sombre, surpeuplé et refoulant l'odeur nauséabonde des marées humaines fatiguées. Alors, demain tous en monorail ????



28 oct. 2011

Vers une autre économie marchande


Dans ces images du récent naufrage du Rena (plus de photos la) près des côtes Néo-zélandaises, les mauvais esprits y verront les premiers signes d'une économie marchande à la dérive. Ce n'est pas ce "petit problème" qui va changer les choses mais la situation mérite quand même que l'on s'interroge sur la durabilité de ce système.


Ces conteneurs échoués sur les plages paradisiaques de Nouvelle-Zélande seront-ils bientôt les vestiges d'une époque où le commerce mondial abusait du transport de marchandises? 


Symboliquement et esthétiquement, nous ne sommes pas très loins des blockhaus qui jonchent nos plages. Certes, les conteneurs résisteront moins longtemps à l'épreuve de la mer mais à une époque où tout se jette, c'est le sort de tout produit de consommation.

Ce système où l'Asie fabrique tout avant de l'expédier par bateaux en occident ne peut continuer à fonctionner indéfiniment. Mais cette économie mondialisée à de quoi se défendre face à ses détracteurs quels qu'ils soient... Ici une pub WTF pour Vestel industriel de l'electro-ménager Turc. 


Pourquoi ce système à du souci à se faire? La réponse vient une fois de plus de l'informatique, une seconde révolution numérique de la même ampleur que celle d'internet pourrait voir le jour dans les années à venir. La technologie d'impression 3D qui s'est d'abord développée dans les laboratoires du MIT et dans les caves de quelques geek acharnés, commence à intéresser des investisseurs et des entreprises qui commercialisent ces imprimantes. 

C'est une nouvelle économie à l'échelle locale qui se mettrait en place et qui remplacerait en partie les grandes usines de productions à l'autre bout du monde, Ce sont les chinois qui vont être contents... Les Fab-Lab, ces mini-usines de proximité permettraient à chacun de fabriquer ce dont il a besoin au quotidien. Cette vidéo pédagogique explique à travers un exemple (simpliste) les enjeux d'une telle technologie. 


Autre question que cela soulève pour les futurs architectes et urbanistes, que faire de tous ces ports de marchandises, ces grues, ces conteneurs et ces bateaux immenses ? Alors que nos contemporains réhabilitent notre patrimoine industriel à grand coup de centres culturels ou de lofts, nous aurons peut-être à réinvestir ces territoires portuaires démis de leurs fonctions... 


27 oct. 2011

Pause onirique 1


Voici l'occasion d'ouvrir une nouvelle rubrique intitulée "Pause onirique" qui sera composée d'une série d'articles parlant de poésie, d'art, de cinéma, de littérature. Des Objets Non Scientifiques et Non Identitifés qui subliment ou révèlent la ville, qui vous rappellent comme un coup de fouet douloureux que la contemplation de notre environnement urbain est un plaisir sans pareil qu'il faudrait penser à pratiquer plus souvent.

Ici l'opening credits du dernier film de Nicolas Winding Refn.L.A by night sur une musique de Kavinsky, dans une réalisation aussi fluide qu'un clip.

Ce qui frappe, c'est la solitude abyssale du personnage qui erre sans but au volant de sa voiture, dans une ville tentaculaire, à la fois fascinante et effrayante, où grouillent pourtant tant d'âmes et de corps orphelins à la recherche d'une histoire, d'une compagnie, d'un destin. N'est-ce pas le lot de tous les citadins des métropoles d'aujourd'hui ? Cette vidéo ne révèle-t-elle pas magistralement l'inquiétante étrangeté de la ville ?

La stratégie du choc ou l'effet boule de billard

L'effet "boule de billard", que j'ai renommé "stratégie du choc", est brièvement exposé dans (l'indispensable!) Urbatopies de Jean Haëntjens. Cette "approche stratégique" consiste à agir sur une dimension de la ville pour faire progresser les autres. Et c'est bien souvent le levier culturel qui est utilisé car d'une part la culture constitue pour Jean Haëntjens une sorte de "lien" entre l'économique, le social et l'environnemental; et d'autre part la culture possède une mission pédagogique : elle change le regard des citoyens sur leur ville et donc leur comportement et leur appréhension de l'espace urbain qui est le leur.


L'illustration parfaite de l'effet boule de billard est le musée Guggenheim de Bilbao, ayant ouvert ses portes en 1997 dans une ville industrialo-portuaire en perte de vitesse. 
Aujourd'hui, Bilbao est la 3e ville la plus chère d'Espagne.... BOule de billard !


Il s'agit aussi pour ces villes de se doter d'un geste architectural fort avec l'idée de forger à la cité une identité visuelle marquante. Le tout récent parasol géant de Séville a de bonnes chances d'atteindre cet objectif .



Dernier exemple espagnol (car il faut avouer que les villes de ce pays innovent de ce point de vue), la Cite Del Arte de Valence dont le premier élément date de la même époque que le Guggenheim de Bilbao.
Tous les élements sont encore une fois réunis: ville ayant besoin de retrouver une identité dans le cadre d'un renouveau économique, architecture imposante et perturbante de l'archistar espagnol Calatrava, et aménagements et développements urbains tout autour du nouvel équipement.

[ OFF : n'hésitez pas à consulter la rubrique "portraits de villes", ces trois exemples y sont exposés sous toutes les coutures ;) ]


En France, la sobriété est de mise (de ce point de vue les espagnols sont bien moins frileux !). Principale réalisation : la perturbation de la skyline traditionnelle de la ville européenne par une tour qui paraît alors surdimensionnée ! C'est ici le cas de Nantes avec la Tour Bretagne qui est montrée mais les exemples se multiplient : Euralille, la Part Dieu de Lyon ou la controversée Tour Montparnasse parisienne. Le cas de sa vieille cousine la Tour Eiffel est unique : elle a créé un choc si fort dans son contexte historique qu'elle fut immédiatement rejetée par les parisiens avant de devenir l'élément identitaire majeur de Paris.


La mode du "qui aura la plus grosse [tour]?" fait des émules aujourd'hui dans les agglomérations françaises de moindre envergure que celles précédemment citées. Ici la ville du Havre, qui bien qu'elle soit exemplaire dans sa recherche d'innovation et de d'audace (voir ou ), peine à trouver sa place dans la concurrence entre grandes villes portuaires européennes. Le projet de cité de la mer imaginé par Jean Nouvel achèvera-t-il le processus entamé ?


Ici un autre exemple: la Turning Torse (imaginée  par l"espagnol mondialisé -mais non moins génial- Calatrava). Située à Malmo, en Suède, au bord d'un détroit faisant face à l'influente Copenhague, cette tour est érigée au milieu d'un quartier portuaire ayant souffert de l'arrêt des activités et de la destruction d'un élément d'identité capital, la "grue de Kockum".

Tout cela est bien impudique et opulent. (Bling bling vous avez dit ?)
On peut aussi "choquer" plus subtilement. Ouvrir les yeux sur la beauté cachée de l'existant.


Un petit aperçu avant un article consacré à la lumière dans la ville.


Travail de l'artiste Yann Kersalé sur la mise en lumière du port de Saint-Nazaire dans le cadre de "La nuit des Docks" pour une réappropriation du port par les habitants et un nouveau rayonnement de la ville.

16 oct. 2011

Dame nature s'en va



Alors que le lifting urbain de la ville-fertile appliqué à grand coup de greenwashing ne fait que commencer, il n'y a déjà plus grand chose de vraiment naturel en ville. La mode des éco-quartiers, ces beaux projets remplis de végétation, d'eau et de petits oiseaux, ne rattraperont pas dame nature qui est déjà bien loin...


Ce clip publicitaire réalisé pour Johnnie Walker présente peut être l'hallucination que l'on pourrait avoir en buvant leur Whisky, mais il présente également une vision plaisante de la nature personnifiée qui fuit la ville. 

12 oct. 2011

Le fantasme (inavouable) de l'occident

Maintenant que la paix semble bien installée en occident, la seule chose capable de détruire nos villes semble être la nature, c'est un peu moins spectaculaire qu'une guérilla urbaine ou qu'une bombe H. Pourtant la tête des jeunes générations, éduquées aux films catastrophes et aux jeux de guerre, est remplie de ces images apocalyptiques de chaos et de violences urbaines. Il ne manquait pour satisfaire cette soif de destruction, qu'une nouvelle simulation ultra-réaliste pour extérioriser ce désir morbide. Le réalisme troublant de cette simulation plonge le joueur au cœur de la 3éme guerre mondiale qui prend place dans des villes emblématiques  du monde occidental : Paris, Londres, Berlin et New York.




Heureusement ces images d'un Manhattan bombardé ou de la Tour Eiffel détruite ne font pas encore la Une des JT. En prenant le recul nécessaire, ce ne sont que des pixels, surprenons nous à regarder avec une certaine fascination mêlée d'une gêne partagée cette surenchère d'images esthétisant la destruction de nos villes. 



à regarder en HD et en plein écran

11 oct. 2011

Game in the city

Pour faire suite à nos précédents posts sur la ville-ludique, voilà un exemple de campagne marketting qui se base sur les technologies numériques afin de proposer une nouvelle expérience urbaine. L'utilisateur est transporté dans une réalité augmentée infestée de monstres cachés dans la ville qu'il faut capturer. L'homo-urbanus en mal d'aventures se voit proposer une quête qui lui rapportera des points, un score dont il pourra se vanter sur les réseaux sociaux afin de cultiver son "statut social". À defaut d'avoir un vrai but le vagabond urbain se lance de nouveaux défis numériques pour fuir l'ennui ou la peur d'explorer la ville réellement. 



Cet effet pervers d'isolement et d'aveuglement semble assumé, dans le clip l'utilisateur évolue dans une ville figée où seul lui et l'univers virtuel restent en activité. L'image de fin présage d'un monde meilleur, baignée d'une lumière pénétrante et rassurante dans une ville nettoyée de ses vilains parasites. Notre joueur accompagné de sa belle, impressionnée par le courage de notre chevalier des temps virtuels, court vers cet avenir radieux... Game is on!!!

5 oct. 2011

Urban way of life 1 : le street marketing



Il y a plus de quarante ans... et aujourd'hui ? Sous les pavés, la pub ?

A l'heure du street art à toutes les sauces et de la Banksi mania, l'idéal de la liberté d'expression urbaine -souvent illégale mais impossible à empêcher- a largement été récupéré par une nouvelle forme de publicité : le marketing urbain. Il ne s'agit pas de juger du positif ou du négatif de cette évolution, c'est un constat fait par certains observateurs de la vie urbaine comme ici ou la. Il s'agit en outre d'une méthode de communication qui semble faire des émules dans les cabinets de conseils en marketing, en atteste la prolifération de ce types d'évènements urbains.

Une nouvelle forme de communication (plus efficace ?) d'Amnesty International

Un passage piéton "à sensations" par Durex

Un passage piéton fast-food à Zurich

Publicité pour du café à New-York. 
Autour de la plaque est inscrit "La ville qui ne dort jamais. Réveillez-vous"

La créativité dont font preuve les publicitaires reste remarquable. Ce type de marketing fait sans doute partie de ces "petits riens urbains" qui font de chaque traversée urbaine une redécouverte permanente. Ils permettent par ailleurs d'offrir aux citadins un autre regard sur cet environnement d'asphalte et de pollution qu'ils ignorent ou détestent. Faut-il alors remercier le capitalisme de rendre la ville plus désirable, de faire de nous des citadins moins grincheux ? Ou faut-il s'indigner de cette invasion de pubs dans les trois dimensions de l'espace public urbain ? Peut-être aussi peut-on se dire qu'il s'agit d'un progrès en comparaison avec de l'invasion de panneaux publicitaires d'un certain Jean-Claude ?

Il ne faut en tout cas pas oublier la richesse d'autres oeuvres non autorisées qui elles stimulent les neurones (le marketing urbain ne serait-il pas finalement le moyen 3.0 de créer du fameux "temps de cerveau disponible", après la télé et internet ?) 


(hm... est-ce vraiment un bon exemple de "stimulation de neurones" ?By Banksy)

(by Banksy, again. Mais bon, c'est plus stimulant déjà... ou pas)

Et pour terminer avec panache, citons le philosophe Gilles Deleuze avec un extrait "Post-scriptum sur les sociétés de contrôles" (1990). 

"Même l'art a quitté les milieux clos pour entrer dans les circuits ouverts de la banque. Les conquêtes de marché se font par prise de contrôle et non plus par formation de discipline, par fixation des cours plus encore que par abaissement des coûts, par transformation de produit plus que par spécialisation de production. La corruption y gagne une nouvelle puissance. Le service de vente est devenu le centre ou l'« âme » de l'entreprise. On nous apprend que les entreprises ont une âme, ce qui est bien la nouvelle la plus terrifiante du monde. Le marketing est maintenant l'instrument du contrôle social, et forme la race impudente de nos maîtres. Le contrôle est à court terme et à rotation rapide, mais aussi continu et illimité, tandis que la discipline était de longue durée, infinie et discontinue. L'homme n'est plus l'homme enfermé, mais l'homme endetté. Il est vrai que le capitalisme a gardé pour constante l'extrême misère des trois quarts de l'humanité, trop pauvres pour la dette, trop nombreux pour l'enfermement : le contrôle n'aura pas seulement à affronter les dissipations de frontières, mais les explosions de bidonvilles ou de ghettos."

NB: seule la partie surlignée est réellement pertinente. Mais bon, citer Gilles Deleuze, ça en jette quand même.

4 oct. 2011

Vers une "pixellisation" du monde ?

Le numérique commence seulement à envahir nos villes et nos vies que certains regrettent déjà le bon vieux temps où l'on passait nos week-ends à bricoler ou jardiner en famille. Tous ces citadins qui ne quittent la ville que pour en rejoindre une autre, les yeux rivés sur leurs smartphones  plutôt que sur le paysage rural qui défile derrière les vitres du TGV, sont autant de bricoleurs du dimanche en moins. Forcément ça ne fait pas les affaires des vendeurs de tronçonneuses, comme le montre la campagne de pub "Get Real. Get Outside" vantant les mérites d'un retour à la nature, à la famille, bref, à la vraie vie! 


STIHL Brand Campaign from Whybin\ TBWA on Vimeo.

Pour les inconditionnels du virtuel et si vous n'êtes pas convaincus que la "pixellisation" massive de nos vies causera notre perte, le court-métrage "Pixels" offre une vision imaginaire de la ville numérisée, de quoi terrifier les derniers résistants du numérique ou faire rêver les jeunes geek urbains à la recherche de nouvelles expériences urbaines.